Luan Madee - Ghost without no colors

Madee, Luan

•• 25 ans
•• 12/06 à Surubaya, sur l'île de Java en Indonésie
•• Pas de profession
•• Indonésienne
•• Elémentalisme. Elle n'est capable que de manipuler l'élément terre, faisant pousser des plantes plus vite et les poussant à maturation. Elle s'en sert pour réaliser baumes et potions. Ses compétences s'arrêtent là et lui demande toujours beaucoup d'efforts.

•• Then who the hell was I?
Now I'm breaking at the britches
And at the end of all your lines

Who will love you?
Who will fight?
Who will fall far behind ?
BON IVER

« Hell's Bells, Satan's comin' to you...»

•• Description de vos qualités

INTELLIGENCE
Luan n’est jamais allée à l’école, elle ne sait ni lire ni écrire mais possède l’intelligence brute d’une personne souvent confrontée à des problèmes et qui a su s’en tirer. Un exercice de mathématique est pour elle quelque chose d’impossible à concevoir mais en revanche elle pourrait vous annoncer qu’il risque de pleuvoir dans l’heure qui suit sans sourciller. Habituée dés son plus jeune âge à se débrouiller seule, elle a développé un sens de la ruse et de la manipulation, qui lui a permis de s’en sortir jusque là. Calculatrice, elle pèse toujours le pour et le contre avant de se lancer dans quelque chose, préférant ne pas mettre les pieds sur un terrain inconnu ou miné.

GOURMANDISE
Ce n’est ni une qualité, ni un défaut, mais plutôt un instinct de survie poussé à l’extrême. Depuis qu’elle est arrivée aux Etats-Unis, Luan se remplit le ventre avec tout ce qu’elle peut, sucré ou salé. Ayant longtemps souffert de malnutrition, elle mange dés qu’elle en a l’occasion et ce même si elle ne ressent pas la faim. Il peut arriver qu’elle se gave au point d’éclater et de se rendre malade, ce qui ne l’empêche jamais de recommencer. Elle a toujours dans ses poches des tas de friandises ou des bâtons de viande séché ou de réglisse, ses petits pêchers mignons.

SEDUCTRICE
Luan est consciente qu’elle a un physique qui plaît et fascine et elle s’en sert à outrance pour obtenir ce qu’elle veut. Seuls les autres femmes semblent hermétiques à ses atouts et c’est sans doute ce qui explique que le courant soit si mal passé avec la petite sœur de son époux américain, William. La brunette a du ressentir l’aura qui entoure l’étrangère et se méfier et franchement… personne ne pourrait l’en blâmer.

« Hell's Bells, there's no way to fight... »

•• Description de vos défauts

SES VALEURS
La jeune femme ne s’est jamais sentie à l’aise en Indonésie, tant elle était en marge des us et coutumes du pays. Son arrivée en Amérique a été pour elle une véritable révélation et elle a aussitôt adopté sa terre de refuge, absorbant tous ses mauvais côtés. Devenue consommatrice régulière d’alcool et de drogue, elle traîne dans les bouges les plus infâmes, à la recherche de ses « frères de cœur » comme elle aime les appeler. En réalité elle n’est qu’une gamine paumée de plus.

DUALITE
D’apparence inoffensive, la belle indonésienne séduit souvent par ses grands yeux verts bordés de cils ébènes et sa chevelure douce comme de la soie, qui s’étale sur ses épaules comme une toile d’araignée mais s’il y a bien une chose de vrai chez elle, c’est qu’il ne faut pas se fier à son visage de poupée. Attirée depuis toujours par la magie noire, la jeune femme a élevé cette pratique au rang d’art, en use et en abuse. Un brin désorientée, elle joue de son physique pour charmer, utilise ses victimes autant qu’elle le peut puis s’en débarrasse. Il y a une raison à son comportement, son enfance difficile. Mais il faudrait vraiment être quelqu’un d’exceptionnel pour la forcer à sortir de sa coquille et se confier.

CAPRICIEUSE
Il vaut mieux éviter de se mettre en travers de son chemin lorsqu’elle désire quelque chose car elle n’est pas du genre à faire dans la demi mesure et à freiner ses envies. Elle veut, tout de suite et maintenant et ce sans concession ! Manipulatrice, elle ne vous affrontera cependant pas directement mais cherchera à vous amener avec habilité sur la voie qu’elle a choisie. N’ayez pas peur de le dire, c’est une véritable petite peste !

« Hell's Bells, they're takin' you down...»

••PRENOM Audrey
••AGE 23 ans
••AVATAR Kristin Kreuk
••TON AVIS Superbe forum <3
••COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? Par une demande de partenariat
••UNE REMARQUE SUR LE FORUM ? C'est chaud à gérer les codes dans la fiche XD
••MULTICOMPTE ? Non
••SCENARIOS ? Pas pour le moment
••PRESENCE Tous les jours normalement
••EXEMPLE DE POST

Spoiler:

••CODE

Spoiler:

« Hell's Bells, across the sky... »

Luan Madee - Ghost without no colors 2q9cnzn

« Hell's Bells, he's ringing them now... »

•

L’air est lourd, saturé d’humidité. Chaque respiration est laborieuse, les poumons doivent se forcer à se remplir de cet air chargé de vapeur. Quelle que soit votre hygiène, ils vous est impossible de ne pas être moite, c’est l’air ambiant qui veut ça. La chaleur est intense, et comme souvent c’est aux heures les plus improbables que les gens se jettent sur les routes, rien que pour échapper à la brûlure du soleil. Si vous alliez en ville maintenant, votre flanc serait collé à celui des autres marcheurs. Il faut être habitué à l’Indonésie pour avancer dans ces rues noires de monde, il faut comprendre le mouvement de la foule et ne pas lutter contre lui sinon il vous aspirerait en son sein et vous étoufferait.

Ici tout à l’air calme. Il n’y a que les bruissements habituels de la jungle pour troubler le silence de ce matin, et les ronflements légers de l’homme avec qui je viens de passer la nuit. Il dort le nez enfouit dans le seul oreiller miteux que je possède, les muscles de son dos luisants sous les faibles rayons du soleil qui s’infiltre dans ma « maison », terme plutôt avantageux pour le tas de bois qui protége mes nuits. C’était la première fois que je voyais un homme comme lui. Il est tellement différents de tous les autres que j’ai l’habitude de croiser… Pour commencer il sent bon, et même l’odeur de sa sueur est agréable à porter sur la peau tant elle est légère. La sueur des Indonésiens elle est âcre, elle s’infiltre dans les vêtements, les tâchent d’auréoles grisâtres et pique le nez. Il a de grandes mains, solides, aux ongles propres et chose incroyable, il sait s’en servir pour autre chose que pour frapper ou manger des boulettes de riz gluant. Ses lèvres sont pleines, douces, et agréables quand elles glissent sur la peau. Ses yeux eux, sont ce qu’il y a de plus frappant chez lui, d’un vert trouble, de la même teinte que de jeunes feuilles de bananiers. Ils semblent raconter tout un tas d’histoires, que je ne peux pas comprendre moi, mais qui me touche.

Il murmure dans son sommeil et je me fige, craignant le moment où il se réveillera. Pourquoi je ne sais pas, mais tout ce qui s’est passé cette nuit est propice à faire naître mon angoisse. Ce n’est pas le fait qu’il soit étranger qui me dérange, ni les flopées de mots incompréhensibles qui ont jaillit de ses lèvres alors qu’on faisait l’amour, mais plutôt cette façon qu’il a de me regarder et de s’adresser à moi. Même si je ne comprends pas ce qu’il dit, les inflexions graves de sa voix m’apaisent et m’enveloppe d’une douce chaleur et je déteste cette sensation, j’ai toujours su être maître de mon corps.

Comme je vois qu’il ne bouge pas, je me rapproche du tas de vêtements qui gît sur le plancher et fouille ses poches. J’y trouve plusieurs liasses de billets, et des papiers, mais rien qui ne m’en apprenne beaucoup sur la personne qu’il est. Quand je me redresse, je vois que son regard émeraude est fixé sur moi. Il vient tout juste de se réveiller et pourtant il a l’air parfaitement lucide. Je laisse retomber les vêtements dans un bruit mou, attendant le moment où il se mettra à crier mais il se contente de me fixer avec douceur, me faisant regretter mon geste. Je mordille ma lèvre, gênée, puis lui balance un air de défi, lui montrant ainsi que je ne le crains pas ? Après tout j’en ai vu d’autres. Soudain jaillissent de ses lèvres une série de mots qui me laissent perplexe. Il soupire, il doit être embarrassé au moins autant que moi de ne pas pouvoir communiquer. Pensant qu’il a fait, je lui ramène un plateau avec un peu de thé et un bol de riz que j’ai fait bouillir avec quelques herbes, de quoi caler un estomac pendant quelques heures. Confuse de ne pas avoir pu y ajouter de viande, je dépose sur une assiette les dernières galettes au miel qu’il me reste, et qui constituent mon seul trésor. Il me regarde, secoue la tête puis touche sa poitrine et baragouine encore. J’écarquille les yeux et il répète, plus lentement, quelques syllabes, en se frappant la poitrine de nouveau.

Soudain je comprends et je lui réponds.

« Luan. »

***

« Répète un peu ça ! »

demande-t-il, en cachant de son mieux son hilarité.

« NON ! »

J’ai caché mes lèvres de mes mains, essayant de ne pas rire et de lui montrer que je suis furieuse qu’il s’amuse de mon anglais hésitant. C’est devenu un jeu pour lui, de m’apprendre ses mots et je m’y suis laissée prendre parce qu’un homme qui veut parler avec moi, c’est plutôt quelque chose de rare. D’habitude je les reçois sur mon ventre, et ils n’ont pas grand chose de plus à ajouter.

Ses yeux sont tendresse et je m’en veux presque d’avoir été méfiante à son égard les premiers temps. Il est réellement différent de tous ceux que j’ai pu rencontrer auparavant et avec lui je me sens presque devenir meilleure. Je sais qu’au delà de cette barrière que nous impose la langue et nos éducations opposées, il y a quelque chose qui nous rapproche. Une même blessure, une même douleur, une même volonté, peu importe la façon dont on veut le regarder. J’ai moi-même l’impression de lui apporter un petit rien, dans l’abri relatif de ma cabane, au creux de mes bras et cette idée suffit à tirer un sourire sur mon visage. Il disparaît parfois pendant quelques jours, puis revient en miettes et c’est à mon tour d’agir, de le rafistoler. Sur sa peau je sens l’odeur de la puissance, du mal, de la perversion et cela me galvanise, fait pulser le sang plus vite dans mes veines. Il est comme un de ces héros légendaire qui tapissent les souvenirs de mon enfance, ceux que j’ai appelé en vain.

La pluie se remet soudain à frapper mon petit toit de tôle, rendant toute discussion impossible et je renverse lentement la tête en arrière, paupières closes. J’aime l’odeur de la pluie autant que celle de sa peau. Sans réfléchir j’attrape son énorme main et l’entraîne sous l’averse. Je sais que l’eau me lavera et que je serais digne de tenir dans ses bras. Je sais qu’il le montrera, aux nuages lourds de pluie et à la terre imbibée d’eau comme à ma chair. Et avec passion.

***

Dans l’atmosphère étouffante de la cuisine, mes cheveux que je garde délibérément libres car j’ai remarqué que William aimait y glisser ses doigts, collent à ma peau et s’étalent sur mon dos nu comme des cheveux d’ange dans un bouillon. J’aime l’Amérique, parce qu’il m’est possible de porter ce qui me fait envie sans que cela soit considérer comme une honte, au contraire, les jambes et épaules nues, ont tendance à exciter les sens et alors qu’en Indonésie la sensualité passe par la suggestion, ici tout doit être exposé, prêt à l’emploi. L’Occident est un endroit où les choses vont vite, trop parfois.

Quand la porte d’entrée de l’appartement claque, je ne me retourne pas, je sais déjà qui vient de rentrer. Le bruit de ses pas sur le plancher est reconnaissable entre milles et j’ai appris à le détester. Orquidéa est une gamine capricieuse, trop couvée, qui ne supporte pas de partager. Depuis que je suis arrivée ici elle n’a eu que des mots de haine pour moi, je ne connais pas encore parfaitement la langue, mais s’il y a bien quelque chose que je sais reconnaître c’est le fiel qui s’échappe de ses lèvres. Je ne comprends pas son aversion, ou plutôt je refuse de la comprendre. William est à moi maintenant, et c’est quelque chose qu’elle doit apprendre.

« Toujours là toi… »

constate-t-elle avec agacement

« J’ai fait bonne nourriture. Toi goûter, spécialité à moi. »

J’ai volontairement mâché mes mots, paraître stupide est toujours un avantage.

Elle esquisse une grimace mais jette tout de même un coup d’œil au bol que je lui tends. Le mélange des épices c’est quelque chose que je connais et je sais qu’elle ne pourra pas y résister. Même si elle me méprise, elle mange toujours ce que je pose dans son assiette. C’est une chance pour moi. Pas pour elle. Dans quelques heures je sais qu’elle serait en proie à des maux de ventre terribles, rien de bien méchant, rien qui puisse la tuer en tout cas, mais j’espère ainsi gagner son respect ou sa reconnaissance. J’aspire à la paix dans ce que j’appelle pour une fois mon chez moi. Je crois avoir gagné le droit au bonheur.

Je me suis trompé.

Merci beaucoup Mad

La fiche ça devrait aller en fait parce que j'ai une bonne idée du perso que je veux. J'ai juste un problème parce que ma co scénariste attends de savoir si elle peut avoir Jensen tongue