Nathanaël SAWYER •• Our anthem as we wait, for love to save the day.

SAWYER, Nathanaël Eugene.

•• 26ans
•• 26 Juin 83 à Hudson, dans l'Etat de l'Ohio.
•• Nate n'a pas de profession à proprement parlé. Il est un chasseur et voyage d'Etat en Etat à la recherche d'affaires. Il se sert ainsi de cartes d'identités et de cartes bancaires totalement fausses pour vivre.
•• Américaine.

•• « People are always the start for me... animals, when I can get into their heads, gods, supernatural beings, immortals, the dead... these are all people to me. »

Tanith Lee

« Hell's Bells, Satan's comin' to you...»

•• L'OBÉISSANCE PATERNELLE • S'il y a bien une chose que Nathanaël fait le mieux, c'est bien d'obéir à son père, ou plutôt d'avoir obéit à son père, car maintenant il n'est plus de ce monde. Mais même en étant mort, Nate continue de suivre la route que son père avait tracé pour lui. Il lui disait de faire ça, Nate le faisait. Faire ci, Nate le faisait. Il n'a jamais vraiment agit par lui-même et quand il a du le faire, il s'est retrouvé pendant un moment perdu. Sans savoir vraiment ce qu'il devait faire. Mais il s'est remémoré ce que son père aurait voulu qu'il fasse et il a continué de chasser. C'était ce qu'il savait le mieux faire. Ce qu'il avait toujours fait.

•• LA CONFIANCE • Nate n'accorde que très peu sa confiance mais une fois celle-ci accordé, vous pouvez être sûr de pouvoir compter sur lui. Il ne vous trahira jamais et sera à votre disposition. Toujours là quoi qu'il arrive. Les amis de ses amis sont aussi ses amis et il ferait tout pour eux même s'il ne les connait pas particulièrement. Notamment les connaissances de son père qui l'appelle pour résoudre une affaire. Peu importe s'il les connait ou non, ils ont été amis avec son père alors il peut leur faire confiance et il les aidera quoi qu'il arrive.

•• LA GÉNÉROSITÉ • Plus généreux que Nathanaël ça n'existe pas. Plus que ça, on pourrait dire qu'il a les poches trouées. Il aime faire plaisir aux personnes qu'il aime et ça peu importe le prix. Ainsi il gâte Leah de petites choses et ne s'en lasse pas. C'est aussi une maniére de lui montrer à quel point il tient à elle et à quel point il se soucie de son bonheur. Bonheur qu'il ne peut lui donner d'une autre manière que celle-ci.

•• LA RUSE • Nate a été élevé pour être un chasseur. Il n'a pas eu d'enfance à proprement parler. Il n'a jamais connu sa mère, n'a jamais joué avec des enfants dans le parc de la ville. Il n'a jamais rien eut de tout ça. Si ce n'est un père absent, des chambres d'hôtels crasseuses et pour tout manger des céréales ramollies. Nate a du apprendre donc à agir comme un chasseur. Et la ruse est un trait important dans le tempérament d'un chasseur. Il n'y a pas plus rusé que lui, il sait déjouer les pièges, tirer profit d'une situation désavantageuse, et même mettre une personne dans son camp rien que par la parole. C'est ce que son père lui a apprit de mieux.

« Hell's Bells, there's no way to fight... »

•• LA VIOLENCE • Nate ne connaît pas les sentiments équilibrés. Il n'y a rien entre le calme et la violence pour lui. C'est tout ou rien. Et en général c'est souvent tout. Il suffit d'une parole, d'un geste, d'un malentendu pour que Nathanaël s'énerve en un rien de temps. Sa violence est irréversible. Et il l'utilise contre tout le monde. Même les personnes qu'il aime. Ce qui est parfois assez surprenant. Il n'était pas comme ça avant. Voilà quelques années qu'il est devenu agressif, violent, sans trop savoir pourquoi. Comme s'il agissait comme un démon. Et si c'était vrai ?

•• L'IMPULSIVITÉ • Nate réfléchir au lieu d'agir ? Très peu pour lui. Comme il le dit toujours "Réfléchir c'est pour les mauviettes, l'action y a que ça de vrai, y a que ça qui va sauver la peau de ton cul !". Il n'aime pas analyser la situation, encore moins peser le pour et le contre pour savoir comment faire. Non lui il agit. Il part la tête baissée vers le danger. Si c'est une bonne chose que de prendre les choses en mains, ça en devient un gros défaut quand il met trop souvent sa vie en danger.

•• L'ATTITUDE • Comment qualifier l'attitude de Nate ? Rebelle ? Anticonformiste ? Bagarreur ? Tête à claque ? Bref un bon nombre d'adjectifs qu'on pourrait lui qualifier. Pour résumer, il a une attitude de fouteur de merde. Jamais d'accord avec les autres, il ne se prive pas pour donner son avis, d'une manière ou d'une autre -souvent par la manière la plus forte-. Il répond, n'en fait qu'à sa tête, désobéit, bref il fait tout le contraire de ce qu'on lui dit. Il ne supporte pas qu'on lui dicte sa conduite et il vous le fait bien savoir. Qui a dit que c'était une forte tête ?

•• LA JALOUSIE • Vous comptez vous approcher de trop près de son territoire ? Entendons nous par là, Leah ? Mieux vaut faire demi-tour tout de suite, la jalousie maladive de Nathanaël est sans limite. Impossible pour vous de penser ne serait-ce qu'à inviter la belle à boire un verre. Nate vous le fera regretter amèrement. Il tient tellement à elle qu'il est impossible pour lui de la voir avec quelqu'un d'autre. S'ajoute à la jalousie, une pointe de possessivité et il en devient vite invivable. Mais que voulez-vous, derrière son apparence de froideur et de haine envers les démons, il n'y a qu'elle qui est arrivée à faire battre son coeur depuis tellement longtemps. Elle lui apporte tout ce qu'il n'aurait pu espérer obtenir. Il a même repoussé ses limites pour elle. L'acceptant comme elle est alors qu'il pourchasse sa race. Ce n'est pas une preuve d'amour ça ?

« Hell's Bells, he's ringing them now... »

Chasser. Il ne connaissait rien d’autre. Il n’avait jamais eut d’autre vie que celle là. Il ne connaissait que douleur, motels, exorcismes, démons, vampires, balles en argent, batailles. Son enfance avait été celle d’un soldat. Il n’en voulait pas à son père non, il était la raison qui le faisait tenir en vie. Il en voulait à ces bestioles qui le faisait se battre chaque jour. Il n’avait jamais posé de questions à son père, il lui avait dit des les combattre. Alors il les combattait. Il aurait dû pourtant en poser plus ce jour-là. C’était une chasse comme une autre. Un démon de plus à renvoyer en enfer. Pourtant c’était de loin le plus fort démon qu’ils aient eut à combattre. Et ça son père avait oublié de lui dire. Peut-être parce que ce démon était en fait à l’origine sa mère. Et il ne le savait même pas. Son père lui avait toujours dit que sa mère avait été tué par un démon. Et il y avait une part de vrai. Il ne lui avait juste pas dit que ce démon, c’était elle. Elle s’était tuée elle-même en donnant son âme à l’enfer. Et il ne savait même pas. Tout s’était passé si vite. Il n’avait pas vu le coup venir. Il s’était retrouvé projeté plusieurs mètres en arrière, son père paralysé contre le mur. Le démon à ses côtés. Il voyait la scène mais il était impossible pour lui de faire quoi que ce soit, son corps refusant de bouger. Le démon exerçait une prise sur lui qui l’empêchait de se relever. Il ne pouvait rien faire. Il subissait le fait de n’être que le spectateur de cette affreuse scène. Le démon déchira les entrailles de son père sous ses yeux, plus fort encore à mesure qu’il criait un peu plus. Il avait beau essayer de faire arrêter le démon, rien n’y faisait. Son père mourrait petit à petit. Et il ne pouvait rien y faire. Non rien.

Il essaya de se tortiller sur le sol pour arriver à détourner l’attention du démon sur son père mais il était trop faible. Il n’arrivait qu’à se faire souffrir un peu plus. Son père tomba comme une poupée de chiffon sur le sol et il poussa son dernier cri. Elle venait de le tuer. Elle, ce satané démon venait de lui enlever la seule chose qu’il avait au monde. Son seul point d’attache, sa seule raison d’avancer. Celui qui lui avait tout apprit, celui qui était bien plus qu’un père. Un modèle. Le démon s’approcha de lui et il retrouva le contrôle de son corps. Il recula contre le mur derrière lui et se mit en position assise quand elle le paralysa à nouveau.

« Nathanaël. »

Souffla-t-elle, un sourire mesquin flottant sur ses lèvres.

Il n’avait jamais connu sa mère. Rien que par les souvenirs de son père et encore il ne lui en avait jamais vraiment trop parlé. Il avait trop souffert de la perdre. Encore plus de voir ce qu’elle était devenue. La femme s’accroupit à côté de lui et elle remonta le visage de Nate. Il aurait aimé la réduire en poussière. Les yeux rouges de larmes et de colère, il la toisa. Avec toute la haine qu’il pouvait ressentir à cet instant. Il ne savait pas encore qui elle était. Il savait juste ce qu’elle avait fait.

« Je te cherche depuis si longtemps. »

Il haussa un sourcil et elle caressa son visage de ses doigts fins. Dégoûté qu’un démon le touche ainsi, il détourna le visage et essaya de bouger mais il était impossible pour lui de faire le moindre geste.

« Alors tu ne me reconnais pas ? »

Son regard chercha celui du jeune homme et à ses paroles il sentit un frisson parcourir son échine. Non il ne la reconnaissait pas. Devait-il la reconnaître ? Elle était une démone parmi les autres. Rien de plus. Elle était une de ces pourritures. Et elle venait de tuer son père. Pour ça il devait se venger, l’exterminer. Alors non. Il ne la reconnaissait pas. Et il ne voulait pas la reconnaître.

« Voyons ton père ne t’a pas parlé de moi ? Il ne t’a pas dit que je reviendrai te chercher lorsque tu atteindrais l’âge de pouvoir agir seul ? »

Elle s’arrêta un instant et il scruta son visage. De quoi parlait-elle bon sang ?

« Il ne t’a pas non plus dit que j’étais ta mère ? »

Les derniers mots eurent un impact énorme sur lui. Son cœur fit un bond dans sa poitrine et il lança un regard vers le corps de son père avant de revenir sur elle.

« Vous mentez ! Vous n’êtes que sale pourriture ! »

Lui cria-t-il au visage alors qu’il ne pouvait croire qu’elle soit véritablement sa mère.

« Vous n’êtes pas ma mère. »

Lâcha-t-il en articulant bien chaque mot pour bien lui faire comprendre qu’il n’était en aucun cas son fils. Non il ne pouvait pas l’être. Non. Il ne pouvait pas.

« Au fond de toi tu le sais Nathanaël. Pourquoi ton père ne t’a jamais parlé de moi d’après toi ? Il avait peur que tu me rejoignes. Il avait peur que tu veuilles être comme moi, toi aussi. »

« Jamais je ne serai comme vous ! »

« C’est en toi Nathanaël. Tu es fais pour être de ce côté. J’ai de grands projets pour toi mon fils. »

« JE NE SUIS PAS VOTRE FILS ! »

« Il te faut du temps, je le sais, mais nous n’en n’avons plus, il faut que je te forme dès à présent. »

« Mais de quoi vous parlez ? Je ne vous rejoindrai jamais vous m’entendez ? Je préfère mourir que de devenir… une chose horrible sans cœur. »

« A quoi ça sert d’avoir un cœur si tu peux avoir l’éternité ? Il est temps pour toi de nous rejoindre. »

« STOP ! JE-NE-VOUS-REJOINDRAI-JAMAIS, C’EST COMPRIS ? »

Sa « mère » poussa un soupir d’exaspération et elle se leva. Il la suivit du regard alors qu’il essayait de se relever. Sans grand succès. Elle fit quelques pas dans la pièce. Il réussit à se relever. Elle se retourna vers lui. Il releva le regard vers elle. Elle sortit un couteau de sa poche. Il sursauta et fut plaquer contre le mur. En un éclair elle était à ses côtés. Il essaya de se débattre. Elle agrippa son cou. D’un coup sec et tranchant, elle passa le couteau sur son bras et le positionna au dessus de la tête de Nathanaël. D’un geste violent, elle plaqua sa tête contre le mur et lui fit ouvrir la bouche. Au bout de plusieurs secondes elle réussit à la lui maintenir ouverte. Les gouttes de sang tombèrent dans sa gorge et bien malgré lui elle lui en fit boire une bonne quantité. Le reste, il ne s’en rappelle plus. Il ne se rappelle que s’être réveillé seul, dans cet entrepôt. Sa tête lui tournant comme jamais auparavant. Il avait juste une lueur différente dans le regard. Une sorte d’ombre noire attendant de sortir d’un moment à l’autre. Le seul souvenir de sa rencontre avec sa mère. Avec l’enfer.

Nathanaël SAWYER •• Our anthem as we wait, for love to save the day. 2nvym9j

Dix ans. Voilà dix ans qu’il était seul. Sans lui. Voilà dix ans qu’il était devenu une sorte de mi-démon. Voilà dix ans qu’il ne connaissait plus les mots amour, confiance et famille. Voilà dix ans qu’il continuait sa chasse aux choses surnaturelles, dans un seul but. Celui de retrouver sa mère ou peu importe ce qu’elle était. Pour la retrouver et lui faire regretter ce qu’elle lui avait fait. Dix ans et il était là, seul, dans ce bar à boire bière sur bière. Il fêtait l’anniversaire de sa descente aux enfers. Et ce n’était pas peu dire. Il recommanda une autre bière quand il sentit une présence à ses côtés. Elle avait des yeux marrons, une étincelle au bout des lèvres. Elle apportait un souffle nouveau, un quelque chose qu’il n’avait jamais vu auparavant. Elle apportait une nouvelle dimension à sa journée. Et bientôt à sa vie. Il détourna ses yeux d’elle quand elle tourna la tête vers lui, trop troublé pour soutenir son regard. Elle était différente. Elle était attirante. Sublime. Effrayante. Intrigante. Hypnotisante. Et il était tombé dans le piège.

« Vous… »

Ses yeux se posèrent sur la joue de la jeune femme et de son doigt il lui désigna sa peau.

« Vous avez du sang sur la joue. »

Souffla-t-il avançant doucement son doigt jusqu’à son visage pour délicatement lui essuyer la joue. Il ne put s’empêcher de l’admirer. Elle était tellement belle, un charme particulier. Il sentit une étrange sensation s’insinuer dans tout son être et il lui fallut plusieurs secondes avant qu’il ne décolle finalement sa main de son visage pour s’essuyer le doigt sur la serviette. Il avait agit naturellement, sans même penser que la jeune femme refuse ce contact.

« Oh, merci. J’ai, je me suis coupée tout à l’heure. »

Fit-elle alors qu’elle lui donnait un sourire pour toute réponse.

Sans même se poser une seule question, il but ses paroles et la crut de suite. Pourquoi ne lui dirait-elle pas la vérité ? Une jeune femme comme ça ne pouvait mentir. Elle avait l’air si délicate, si douce, si fragile. Il n’avait qu’une seule envie. La protéger. Il venait à peine de la rencontrer et pourtant il se sentait irrémédiablement attiré vers elle. Ils se regardèrent pendant plusieurs minutes sans rien dire avant qu’il n’avance sa main vers elle.

« Je m’appelle Nathanaël. »

« Leah. »

Leah. Un sourire se forma sur ses lèvres et il relâcha la main de la jeune femme à regret. Sa peau était tellement douce. Son regard tellement troublant. Il se perdait dans l’abysse de ses yeux. Ils passèrent le reste de la soirée à parler, de tout, de rien, parfois d’eux, surtout d’elle. Il écoutait chacun de ses rires, souriait à chacun de ses regards. Il n’aurait pu expliquer comment elle arrivait à le faire se sentir ainsi, il n’aurait pu expliquer pourquoi maintenant, pourquoi elle, où ça allait les mener. Il ne pouvait rien expliquer. Parce que ça lui tombait tout simplement dessus. Sans explications, sans prévenir. Il subissait le poids de ses sentiments. D’un regard commun, ils s’élancèrent vers la voiture du jeune chasseur, leurs lèvres se trouvèrent immédiatement, alors qu’ils refermaient la porte, tous deux trempés par la pluie qui n’avait pas arrêté durant toute la soirée mais dont il n’avait entendu le bruit tellement il avait été hypnotisé par la jeune femme. Sa main se balada dans les cheveux de la jeune brune, découvrant chaque parcelle de son visage avec la même envie. Le patron du bar tapa contre la vitre pour leur dire qu’ils ne pouvaient pas rester là, et en riant ils quittèrent le coin pour prendre la route de l’appartement de la jeune femme.

Leurs regards se croisèrent plusieurs fois durant le trajet, Leah lui indiquant à chaque fois quelle route prendre pour rejoindre son appartement. La route lui sembla si longue. Il avait besoin de sa peau, de ses lèvres, de son odeur, il avait envie d’elle. Il se gara dans un crissement de pneu et en se souriant ils montèrent jusqu’à l’étage où se trouvait l’appartement de la jeune femme. Sans attendre qu’elle ouvre la porte, il se jeta sur ses lèvres, dévorant sa peau. Il la plaqua contre la porte et elle lutta avec les clés pour finalement l’ouvrir. Leurs vestes tombèrent au sol alors que leurs corps ne pouvaient se séparer l’un de l’autre. Ses mains glissèrent dans son dos et il les passa sous son haut, l’enlevant rapidement alors qu’il repartait à la conquête de ses lèvres. Il saisit ses cuisses et elle enroula ses jambes autour de ses hanches. Il la porta jusqu’à la première pièce sans véritablement savoir de quel pièce il s’agissait. Peu importe. Il ne pouvait attendre une seconde de plus pour la faire sienne. Le dos de la jeune femme rentra en contact avec le frigo et il ne se préoccupa même pas de se dire qu’ils étaient dans la cuisine. Il la laissa tomber sur le plan de travail et des ustensiles tombèrent sous leurs ébats. Elle déboutonna sa chemise, et elle en fit de même avec son pantalon, arrachant la ceinture. Il ne fallut que quelques minutes de plus pour qu’ils assouvissent finalement leurs envies.

Pour la première fois depuis longtemps, il resta toute la nuit à l’appartement de la jeune femme. Et le lendemain matin, il était à ses côtés, dans le lit. Comme tous les matins depuis maintenant un an. Ils partagent ensemble l’appartement. Il sait à présent ce qu’elle est réellement. Bien qu’il voue une haine particulière à sa race, il ne peut se résoudre à la tuer. Elle est tout ce qui compte le plus pour lui. Tout ce qu’il veut exterminer aussi. Rien n’est facile entre eux et pourtant l’amour qu’il porte pour elle est inconditionnel.